Congo-Kinshasa! 2025 Caricature : quand les parties civiles du procès de Joseph Kabila contestent sa nationalité congolaise et demande la requalification des faits, Former DRC President Joseph Kabila Faces Death Penalty in Treason Trial, Ce lundi 25 août à Matadi 5 militants de la LUCHA ont été brutalisés arrêtés puis relachés après plusieurs heures de détention, Quatre corps sans vie découverts à Lugushwa, Assassinat de Patrice Lumumba au Congo en 1961, Tragique assassinat de Chérubin Okende, Braquage à Lemba, Le choléra continue de faire des ravages dans la province du Sud-Kivu, Meurtre de Wampanga, Trois personnes décédées par balles dans la commune de N’djili, Des braquages en plein jour à Kinshasa, 15 ans après l’assassinat de Floribert Chebeya, Les braqueurs du Lounge Bar de Bakole devant la justice ce mercredi, Nord-Kivu : des inconnus tuent 3 personnes dont 2 militaires à Beni, Sud-Kivu : La Croix-Rouge inhume une vingtaine de corps dont 17 victimes des explosions lors du meeting de l’AFC/M23, RDC: dix morts dans des affrontements entre deux factions des miliciens wazalendo à Butembo, Beni : deux militaires tués et leurs armes emportés par des inconnus à Mambango

2025.8.26 Caricature : quand les parties civiles du procès de Joseph Kabila contestent sa nationalité congolaise et demande la requalification des faits
Le procès de l’ancien président de la RDC, Joseph Kabila, pour trahison et autres crimes graves, se poursuit en son absence devant la Haute Cour militaire. L’audience du jeudi 21 août dernier a été marquée par la plaidoirie des avocats des parties civiles, qui ont soutenu une thèse explosive, selon laquelle Joseph Kabila serait en réalité un sujet rwandais nommé Hyppolite Kanambe, adopté par Laurent-Désiré Kabila.
Sur la base de cette allégation, les conseils ont demandé la déqualification de l’infraction de “trahison”, qui ne peut être commise que par un Congolais. Ils ont requis que les faits soient requalifiés en “espionnage”, un crime qui peut être imputé à un étranger ayant agi contre l’État congolais.
Cette procédure, initiée sur injonction du ministre de la Justice et approuvée par le Sénat, est vivement dénoncée par les proches de l’ancien chef de l’État et son parti, le PPRD. Ils y voient une “persécution politique” et une “mise en scène” orchestrée par le pouvoir du président Félix Tshisekedi pour écarter un rival politique majeur du jeu politique.
La défense de Joseph Kabila rejette catégoriquement ces accusations sur sa nationalité. Néhémie Mwilanya, son ancien directeur de cabinet, a qualifié cette manipulation de l’identité d’un ancien chef d’État de “crime d’État”, mettant en garde contre les profondes et durables blessures que cette affaire ouvre dans la nation.
2025.8.26 MATADI : NOS 5 CAMARADES N’AURAIENT PAS DÛ ÊTRE ARRÊTÉS !
Ce lundi 25 août à Matadi, 5 militants de la LUCHA ont été brutalisés, arrêtés puis relachés après plusieurs heures de détention.
Leur faute ? Avoir organisé un sit-in pacifique au gouvernorat du Kongo-Central pour dénoncer l’insécurité croissante dans la province et appeler les autorités à y mettre fin.
Nous condamnons fermement les actes de représsion menés par la police et exigeons que les responsables repondent de leurs actes. Il est inacceptable que la réponse aux revendications légitimes des citoyens exprimées pacifiquement soient la violence et les menottes, pas l’écoute.
Nous tenons à dire clairement au gouverneur Grâce Bilolo et à ses services : penser que la répression nous fera reculer c’est mal nous connaitre. Tant que la criminalité ambiante ne cessera pas à Matadi et dans la province du Kongo-Central, notre mobilisation se poursuivra.
A la Lucha ✊️
2025.8.24 Former DRC President Joseph Kabila Faces Death Penalty in Treason Trial
FILE – Former Democratic Republic of the Congo President Joseph Kabila arrives to meet with religious leaders at his Kinyogote residence in M23 controlled Goma, Eastern Congo, May 29, 2025. (AP Photo/Moses Sawasawa, File)
Kabila werd eind mei voor het laatst in het openbaar gezien in de Congolese stad Goma, die onder controle van de M23-rebellen staat.

2025.8.24 In a dramatic turn of events, the Democratic Republic of Congo’s public prosecutor has called for the death penalty for former President Joseph Kabila, who is being tried in absentia for treason, war crimes, and alleged support for the M23 rebel group.

Kabila, who ruled the DRC from 2001 to 2019, assumed power at just 29 following the assassination of his father, former President Laurent Kabila. His presidency was later marred by controversy, including a two-year delay of national elections beyond his term, which triggered widespread unrest across the country.

The government alleges that Kabila provided backing to the Rwanda-supported M23 rebels, who in recent months have seized major cities in eastern Congo. Kabila returned from self-imposed exile in April, making a high-profile arrival in Goma—a city under rebel control—further fueling speculation about his connections to the insurgency. His current whereabouts remain unknown.

During Friday’s court proceedings, Gen. Lucien René Likulia, representing the prosecution, requested a 20-year prison sentence for Kabila’s alleged condoning of war crimes, and 15 years for conspiracy, in addition to the death penalty for treason. The prosecution did not provide additional details regarding these charges.

Kabila’s immunity as a senator for life was revoked in May, paving the way for his trial. Supporters of the former leader have decried the legal proceedings as politically motivated. Ferdinand Kambere, a former minister under Kabila, described the trial as “a disgrace for the Republic,” while security analyst Henry-Pacifique Mayala said the prosecution’s case “appears more like a settling of scores than a genuine pursuit of justice.”

A verdict date has not yet been set, leaving the nation in anticipation over what could be one of the most consequential trials in recent Congolese history.

2025.8.22 RDC : peine de mort requise contre l’ancien président Joseph Kabila

Kinshasa – La peine de mort a été requise vendredi à Kinshasa contre l’ancien président de la République démocratique du Congo (RDC) Joseph Kabila, jugé par contumace pour complicité avec le groupe armé M23 soutenu par le Rwanda, a constaté une équipe de l’AFP.

Le général Lucien René Likulia, représentant du ministère public, a appelé les juges de la Haute cour militaire à condamner “à la peine de mort» M. Kabila pour «crimes de guerre», «trahison», et «organisation d’un mouvement insurrectionnel», ainsi qu’à 20 ans de prison pour «apologie de crimes de guerre» et 15 ans de prison pour «complot».

Joseph Kabila, qui vit à l’étranger depuis plus de deux ans, était apparu fin mai à Goma, une ville sous contrôle du groupe antigouvernemental M23, où il avait mené des consultations avec des représentants politiques et de la société civile en vue, selon lui, de «contribuer au retour de la paix» en RDC.

Il n’a pas été revu dans le pays depuis, et son procès s’est ouvert le 25 juillet à Kinshasa en son absence, devant la juridiction militaire.

L’est congolais, région riche en ressources naturelles frontalière du Rwanda, est déchiré par des conflits depuis 30 ans.

Les violences se sont intensifiées ces derniers mois avec la prise de contrôle par le M23 de Goma et Bukavu, capitales du Nord-Kivu et du Sud-Kivu.

Le ministère public, a estimé que les violences commises par le groupe antigouvernemental M23 dans l’est ont causé «d’énormes préjudices» à la RDC et «entrainent la responsabilité pénale et individuelle» de M. Kabila.

Selon le général Lucien René Likulia, Joseph Kabila, «en intelligence avec le Rwanda», a cherché à perpétrer un coup d’Etat contre le régime du Président Félix Tshisekedi, qui lui avait succédé en 2019 au terme d’une élection contestée.

Le ministère public a affirmé que «le prévenu envisageait de renverser par les armes le régime constitutionnel en place», avec l’aide notamment de Corneille Nangaa, président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) lors du scrutin présidentiel de décembre 2018, avant de rallier le M23 en 2023 et d’en devenir le responsable de la branche politique, l’Alliance Fleuve Congo (AFC).

Un moratoire sur l’exécution de la peine capitale est en vigueur depuis 2003 en RDC, et a été levé en 2024. Aucune exécution n’a cependant eu lieu depuis.

2025.7.16 Sud-Kivu : Quatre corps sans vie découverts à Lugushwa, la société civile appelle au calme
Quatre corps sans vie ont été découverts tôt dans la matinée de ce mercredi 16 juillet dans différents endroits de la cité de Lugushwa, située dans le groupement de Bawandeme, territoire de Mwenga, au Sud-Kivu.
L’information a été confirmée par Safari Abinamwisho Tendilonge, coordonnateur du Mouvement de la société civile du Congo (MSCO) basé à Lugushwa Mapale. Celui-ci précise que parmi les victimes figurent « trois hommes et une femme », retrouvés « jetés aux différents lieux, entre autres à Ndjolindjoli, Bwalala et vers Kigumo », a affirmé cet acteur de la structure citoyenne.
Selon des sources locales, les corps auraient été ramassés dans des sites miniers exploités par des sujets chinois. Cette situation a provoqué chez une partie de la population la conviction que ces personnes auraient été assassinées par ces exploitants chinois opérant pour la société minière Yellowstone. Une version que la société civile locale n’a toutefois « toujours pas confirmée ».
Safari Abinamwisho indique également qu’ils sont « en pleine investigation ensemble avec les autorités policières et militaires afin qu’ils puissent découvrir les responsables de cette série d’assassinats ». Par ailleurs, il appelle la population à la retenue et à l’apaisement : « il interpelle la population à l’apaisement de leur émotion » et exhorte « les autorités d’agir rapidement à ce problème afin qu’ils puissent épargner la communauté de ces tueries ».
L’enquête se poursuit pour déterminer les circonstances exactes de ces assassinats et identifier les coupables. En attendant, la société civile appelle à la vigilance et au calme pour éviter toute escalade.

2025.7.13 Tragique assassinat de Chérubin Okende: Deux ans de deuil, de déni et d’appel à la Justice [Tribune]
Le 13 juillet 2023, la RD Congo basculait dans l’horreur. Le corps ensanglanté de Chérubin Okende, criblé de balles et retrouvé enfermé dans sa voiture, laissait le pays tout entier sous le choc. Cette scène macabre avait bouleversé l’opinion publique et semé une profonde inquiétude. Personne n’a oublié, et peut-être n’oubliera jamais.
2025.6.17 Assassinat de Patrice Lumumba au Congo en 1961 : le parquet belge réclame un procès à Bruxelles

Le parquet fédéral belge indique avoir requis le renvoi devant le tribunal correctionnel de Bruxelles de l’ancien diplomate belge Etienne Davignon, dans le cadre de l’enquête sur le meurtre en 1961 de Patrice Lumumba, héros de l’indépendance congolaise.

Le premier ministre de la République du Congo-Léopoldville (future RDC) de l’époque, Patrice Lumumba (ici à droite), et le deuxième vice-président du Sénat, Joseph Okito (ici à gauche), sont arrêtés à Léopoldville (aujourd’hui Kinshasa, RDC) en décembre 1960.

Fondateur du Mouvement national congolais et ancien premier ministre congolais, Patrice Lumumba a été renversé dès la mi-septembre 1960 par un coup d’Etat. Il a été exécuté, le 17 janvier 1961, avec deux de ses compagnons, Maurice Mpolo et Joseph Okito, par des séparatistes de la région du Katanga, avec l’appui de mercenaires belges. Il avait 35 ans. Son corps, dissous dans l’acide, n’a jamais été retrouvé.

Etienne Davignon, 92 ans, est le seul encore en vie parmi les dix suspects ciblés dans la plainte pour crimes de guerre déposée en 2011 par les enfants de Patrice Lumumba à Bruxelles. L’instruction ouverte à la suite de cette plainte est désormais close. Une audience en chambre du conseil permettant à la défense de faire valoir ses arguments a été fixée au 20 janvier 2026.

Dans son réquisitoire, le parquet estime qu’Etienne Davignon, diplomate stagiaire aux affaires étrangères au moment de l’indépendance de la République du Congo-Léopoldville (future République démocratique du Congo), en 1960, était aux premières loges pour avoir eu connaissance du projet d’arrestation de Patrice Lumumba.

Restitution d’une dent
Le renvoi en procès est demandé pour détention et transfert illicite d’un prisonnier de guerre, ainsi que pour l’avoir privé du droit à un procès équitable et lui avoir infligé « des traitements humiliants et dégradants ». L’intention de tuer n’a pas été retenue, le non-lieu est demandé sur cet aspect, a précisé une porte-parole du parquet, Ann Lukowiak.

Dans le cadre de l’instruction en Belgique, la justice avait mis la main, en 2016, sur une dent de Patrice Lumumba, qui avait été restituée à la République démocratique du Congo dans un cercueil, en juin 2022, lors d’une cérémonie officielle à Bruxelles. Cette dent avait été saisie chez la fille d’un policier belge ayant participé à la disparition du corps, après l’assassinat en 1961.

En 2022, lors de la restitution, le premier ministre belge de l’époque, Alexander De Croo, avait renouvelé les « excuses » déjà formulées par le gouvernement belge en 2002 pour sa « responsabilité morale » dans cette disparition. La plainte de la famille Lumumba ciblait de son côté la participation de « diverses administrations belges » à « un vaste complot en vue l’élimination politique et physique » du dirigeant congolais.

2025.6.12 Braquage à Lemba : Yannick Mukundo et Prospère Ndjeka devant le tribunal militaire
L’audience des auteurs présumés du braquage dans la commune de Lemba a repris jeudi 12 juin dans l’affaire qui oppose le parquet militaire aux prévenus Yannick Mukundo et Prospère Ndjeka. Ces derniers sont poursuivis pour association de malfaiteurs, vol à main armée, détention illégale d’armes et munitions de guerre. Le procès se déroule devant le tribunal militaire de garnison de Kinshasa-Matete, siégeant en matière répressive, à l’Espace Six Paillotes, dans la commune de Lemba, en République démocratique du Congo (RDC).
« L’audience reprise est à l’étape des répliques entre parties, à la suite de laquelle le tribunal prendra l’affaire en délibéré pour ensuite se prononcer », a déclaré le président de la composition.
Cette affaire, qui a suscité de vives réactions au sein de la population locale, souligne les enjeux de sécurité et de justice dans la région. Les deux prévenus, qui encourent des peines sévères, sont au cœur d’un débat sur la criminalité et l’application des lois en RDC. Les prochaines étapes du procès seront suivies de près par la société civile et les médias, témoignant d’un intérêt croissant pour le fonctionnement des institutions judiciaires dans le pays.
La situation rappelle l’importance de renforcer l’État de droit et d’assurer une justice équitable pour tous les citoyens.
2025.6.11 Sud-Kivu : plus de 400 cas de choléra et 2 décès enregistrés en 2 semaines (DPS)
Le choléra continue de faire des ravages dans la province du Sud-Kivu. En deux semaines, deux décès liés à cette maladie dans les zones de santé de Ruzizi 1er et d’Ibanda, en ville de Bukavu. Le nombre total de cas est passé de 394 à 401 cette semaine, selon la Division provinciale de la santé (DPS).
Dans un entretien accordé à 7SUR7.CD, le chargé de communication de la DPS, le docteur Claude Bahizire confirme une recrudescence des cas dans plusieurs zones sanitaires, notamment Katana, Miti-Murhesa, Uvira et Ibanda.
La zone de santé de Katana figure parmi les plus affectées avec 160 cas notifiés cette semaine, contre 170 la semaine précédente. La tendance reste donc inquiétante, malgré une légère baisse.
D’autres zones, comme celles d’Izimiro et Lubibi dans le territoire de Kabare continuent également à rapporter un grand nombre de cas. La présence du carré minier dans ces localités et le manque d’infrastructures sanitaires adéquates y compliquent davantage la situation.
Au total, 19 zones de santé sur l’ensemble de la province sont concernées par la flambée actuelle

2025.6.11 Meurtre de Wampanga : Neuf condamnations à mort prononcées, deux accusés acquittés
Le tribunal de grande instance de Matete, siégeant en audience foraine à l’Échangeur de Limete, a rendu ce mardi 10 juin un verdict sévère dans l’affaire du meurtre de Kabasele Wampanga, cadre du parti présidentiel UDPS, tué dans des circonstances violentes il y a quelques jours à Kinshasa.
Parmi les onze prévenus jugés en procédure de flagrance, neuf ont été reconnus coupables et condamnés à la peine capitale. Deux autres, Alomba Laurent et un nommé Mutombo, ont été acquittés, le tribunal ayant estimé que leur implication n’était pas démontrée de manière suffisante.
Le ministère public avait pourtant requis contre l’ensemble des accusés une peine de vingt ans de servitude pénale, les poursuivant pour homicide volontaire, vol avec violence et coups et blessures. « Les faits d’homicide, de vol aggravé et de coups et blessures sont établis tant en fait qu’en droit », avait soutenu le procureur dans son réquisitoire.
Mais le tribunal, présidé par le magistrat Romain Mukadi, a opté pour une sanction plus lourde. Sur base des éléments présentés au cours des débats, il a conclu à la culpabilité des neuf condamnés dans l’assassinat de Wampanga. « Dit établi en fait comme en droit l’infraction de meurtre à l’égard de neuf prévenus ; en conséquence, les condamne tous à la peine de mort et ordonne leur arrestation immédiate », a-t-il déclaré devant une assistance saisie d’émotion.
Le meurtre de Kabasele Wampanga avait provoqué une vive onde de choc à Kinshasa. Selon les premières conclusions de l’enquête, il aurait été violemment agressé alors qu’il circulait dans la capitale. Le mobile évoqué : un vol ayant dégénéré en acte meurtrier.
Le verdict relance les débats sur l’application de la peine de mort en République démocratique du Congo. Bien que les exécutions soient suspendues depuis plusieurs années en vertu d’un moratoire, les condamnations capitales continuent d’être prononcées, notamment dans les affaires jugées particulièrement graves.

2025.6.10 Kinshasa : Trois personnes décédées par balles dans la commune de N’djili
Le célèbre quartier 1 de la commune de N’djili à Kinshasa a connu dans les heures de midi une panique indescriptible suscitée par des crépitements d’armes.
Des témoins ayant vécu rapportent qu’une jeep appartenant à la police nationale congolaise, a semé la panique mardi 10 juin 2022 aux environs de midi.
Des hommes armés non autrement identifiés ont tiré à bout portant sur la foule, provoquant la mort sur le lieu de trois personnes n’ayant pas survécu à leurs blessures.
Et de renchérir qu’après les fusillades, la jeep aurait pris immédiatement la fuite dans la nature.
Au moment où nous mettons sous presse cette information, le flou régnait encore sur cet événement alors la population était gagnée par l’émotion et la colère de voir l’insécurité prendre de plus en plus de l’épaisseur dans la capitale congolaise.
Qui seraient les présumés criminels à la base de cette situation terrifiante en plein jour dans un quartier aussi populeux de la commune de N’djili ?.
Affaire à suivre..

2025.6.8 Des braquages en plein jour à Kinshasa: Quelles mesures pour la protection de la population et ses biens ?
Kinshasa, la trépidante capitale de la République démocratique du Congo, vit depuis plusieurs mois au rythme d’une insécurité croissante qui inquiète de plus en plus ses habitants.
La population kinoise ne sait plus à quel saint se vouer. En cause : une série de braquages en plein jour, de plus en plus violents, qui se déroulent parfois à quelques mètres à peine des postes de police, sans qu’aucune intervention ne soit constatée.
Le dernier événement en date, survenu le samedi 7 juin 2025, illustre dramatiquement cette réalité. À proximité de l’échangeur de Limete, une entreprise de transport dirigée par des ressortissants chinois, opérant entre les communes de Lemba et Limete, a été violemment attaquée par des hommes armés vers 11 heures. Le chauffeur du véhicule, visé en premier, a été abattu sur place. Les assaillants se sont ensuite enfuis à moto, emportant une importante somme d’argent. Une scène de violence insoutenable qui a provoqué un vent de panique parmi les passants et les riverains.
Face à cette montée inquiétante de la criminalité en pleine journée, la population s’interroge : où est la police ? Quelles sont les mesures concrètes mises en place par les autorités pour assurer la sécurité des citoyens et de leurs biens ?
Il convient de noter que ce sentiment d’abandon est d’autant plus renforcé que plusieurs de ces actes criminels se déroulent à proximité immédiate de postes de police, sans réaction visible des forces de l’ordre.
Pour beaucoup, cela traduit soit un manque criant de moyens, soit un dysfonctionnement profond, voire une complicité passive, au sein des services de sécurité.

2025.6.3 15 ans après l’assassinat de Floribert Chebeya : la VSV et les familles des victimes plaident pour un nouveau procès contre Daniel Mukalayi et John Numbi

Il y a quinze ans, depuis les assassinats de Floribert Chebeya et Fidèle Bazana à Kinshasa, deux défenseurs des droits de l’homme. Lors d’une commémoration ce 2 juin à la paroisse Notre Dame de Fatima, l’ONG Voix des Sans Voix (VSV) ainsi que les familles des activistes estiment que la justice est loin d’être faite et plaident pour l’organisation d’un nouveau procès dans cette affaire qui incrimine les hauts gradés des Forces de défense et de sécurité de la RDC.

“La quinzième commémoration de l’assassinat de deux (2) défenseurs des droits de l’homme qui a lieu en présence de la veuve et des enfants de Fidèle BAZANA EDADI est un autre signal fort que les parties civiles au procès restent déterminées à aller jusqu’au bout pour que justice soit totalement rendue aux disparus et à travers eux, c’est un renouvellement pour nous tous de notre engagement à lutter contre les crimes touchant les défenseurs des droits humains en RDCongo”, a déclaré dans son mot de circonstance Rostin Manketa, secrétaire exécutif de l’ONG VSV

Et de poursuivre :

“C’est donc dans le cadre de cette lutte effective contre l’impunité en général et celle des crimes contre les défenseurs des droits humains en particulier que la Voix des Sans Voix pour les Droits de L’Homme (VSV) ainsi que tous les défenseurs des droits humains en RDCongo et à travers le monde demeurent en attente d’un nouveau procès, celui du Général d’armée John NUMBI BANZA TAMBO et consorts pour qu’ils répondent tous de leurs actes; de la révocation des Forces Armées de la RDC du Général d’armée John NUMBI BANZA TAMBO; d’un autre procès du Colonel Daniel MUKALAY pour détention d’une quantité importante d’armes lors de son arrestation en 2010”

Prenant parole à leur tour, les avocats de la défense Maître Élie Mbikayi et Peter Ngomo sont revenus sur les raisons qui nécessitent l’ouverture d’un nouveau procès contre ces deux haut gradés des FARDC. Ils demandent également le maintien en détention du colonel Daniel Mukalayi, condamné à 15 ans de prison dans cette affaire. Il est considéré comme un témoin clé, notamment parce qu’il est le seul à pouvoir indiquer avec précision le lieu d’inhumation de Fidèle Bazana mais aussi qu’ il a été détenteur de plusieurs armes avant son arrestation.

Occasion pour eux, d’interpeller l’auditorat général à ouvrir un nouveau procès de peur que Mukalayi qui est en voie d’épuiser sa peine, soit une fois de plus maintenu pour être jugé pour ces faits restés pendant plusieurs années.

“Le dossier est encore pendant et pour ces faits-là, Mukalayi risque encore 20 ans de prison. Dans les jours à venir, Mukalayi doit quitter la prison. Tout ce que nous pouvons faire c’est d’écrire à l’auditeur général pour qu’il puisse le mettre sous mandat d’arrêt provisoire (MAP). Par rapport à ces faits, il n’a jamais été jugé. À la question de savoir qui lui avait donné tout ce lot d’armes, il répondra sans ambages que c’est le Général John Numbi. Vous vous souviendrez encore lorsqu’on était entré chez John Numbi, le lot d’armes qu’on avait trouvé et vous vous souviendrez encore une fois lors de la comparution du Général Kabulo le chargé de la logistique de la Police, il avait dit certes il gère des dépôts d’armes de la police mais je vous informe que le général John Numbi a son propre dépôt d’armes”, a ajouté Maître Peter Ngomo Milambo.

La libération de Daniel Mukalayi, une menace pour les avocats

Pour Maître Peter Ngomo Milambo, Daniel Mukalayi n’a jamais quitté la police et quitter la prison sans être poursuivi représente une menace contre les avocats.

“Aujourd’hui, nous devons faire la pression sur l’auditorat général qu’on instruise sur le dossier Mukalayi, Mukalayi n’a pas quitté la police. Si on le libère, il va rentrer dans la police, Dieu seul sait s’il va nous chercher mais croyez-moi nous serons dans l’insécurité. Il y a urgence de tout faire pour que l’auditorat général ouvre ce dossier là qu’il soit entendu, détenu et qu’il ne quitte pas la prison parce que s’il sortait de la prison il peut s’enfuir et il sera difficile de le retrouver comme son chef John Numbi”, a indiqué cet avocat de la partie civile.

Par ailleurs, Maître Peter Ngomo Milambo a rappelé la nécessité de régler le cas du Général John Numbi pour permettre à la justice de faire son travail. Il a rappelé qu’une correspondance a été adressée au Chef de l’État mais jusque-là classée sans suite.

“Il faut trouver une solution pour John Numbi sinon le procès va rester comme ça et ceux qui sont en détention vont le demeurer. Ils sont dans un même dossier, ils ne vont pas sortir de la prison tant qu’il n’y aura pas un procès. Même par contumace on peut le juger à son absence”.

Rappelons-le, Floribert Chebeya avait été convoqué le 1er juin 2010 à l’Inspection générale de la police à Kinshasa pour rencontrer son responsable, le Général John Numbi, selon plusieurs témoignages. Son corps avait été retrouvé le lendemain dans sa voiture, les poignets portant des traces de menottes à Mitendi, périphérie ouest de Kinshasa. Celui de son chauffeur Fidèle Bazana n’a jamais été retrouvé. La justice a rendu des arrêts mais pour les familles des victimes, les vrais commanditaires de leur assassinat sont toujours libres.

2025.3.5 Kinshasa : Les braqueurs du Lounge Bar de Bakole devant la justice ce mercredi
La police de Kinshasa a annoncé une série d’arrestations suite à des opérations de bouclage menées, le mardi 4 mars 2025, dans plusieurs communes de la capitale.
Parmi les personnes interpellées figurent des criminels présumés responsables de plusieurs braquages récents, dont ceux ayant coûté la vie à un policier devant un supermarché à Matete, et ceux impliqués dans le braquage du Lounge Bar du boxeur Martin Bakole, situé à Lingwala.
« Parmi ces malfrats, 10 sont présumés auteurs de récents braquages, y compris ceux qui auraient tué un policier devant un supermarché dans la commune de Matete », a déclaré l’inspection provinciale de la police.
Une audience foraine est prévue ce mercredi sur la place des Huileries, à proximité du Lounge Bar de Martin Bakole, afin que les suspects répondent de leurs actes.
« Une audience foraine est envisagée ce mercredi, sur l’un des lieux ayant été le théâtre d’un braquage, pour que ces présumés criminels répondent de leurs actes », a ajouté la police.
Les suspects ont été appréhendés dans différentes communes de Kinshasa, notamment à Ngaliema, Limete et dans le district de la Tshangu.
« Parmi eux, des membres de gangs qui sèment la terreur à Lalou, dans le quartier Nfinda (Ngaliema), à Kingabwa (Limete) et dans d’autres zones de la Tshangu », a précisé la source policière.
Ces dernières semaines, des images de braquages ont circulé sur les réseaux sociaux, suscitant l’indignation de la population. Les braquages du supermarché Kin Marché à Matete et du Lounge Bar de Martin Bakole à Lingwala ont particulièrement marqué les esprits, car ils ont été filmés par des caméras de surveillance ou des passants.

2025.3.4 Nord-Kivu : des inconnus tuent 3 personnes dont 2 militaires à Beni
Trois personnes ont été tuées par des inconnus en pleine ville de Beni, chef-lieu provisoire de la province du Nord-Kivu. Les corps des victimes, dont deux soldats des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) ont été retrouvés en commune Bungulu plus précisément dans les quartiers Mambango et Kanzulinzuli, a constaté le reporter de 7SUR7.CD le matin de ce mardi 04 mars 2025.
D’après le chef du quartier Mambango, qui a été abordé, deux armes ont été emportées par les inconnus qui ont commis ces dégâts humains.
“Dans le quartier Mambango, il y a eu découverte de deux corps des soldats FARDC en cellule Ituli. Ils ont été tués par des inconnus aux heures tardives du lundi. Leurs armes ont été emportées et jusqu’à présent, elles restent introuvables. Voilà, ça fait peur, car ces armes constituent un danger pour la population”, a fait savoir le chef du quartier Mambango, Paluku Lisasa.
La société civile locale appelle, cependant, les habitants à la vigilance et à dénoncer toute personne qui détiendrait les armes de guerre emportées.
“Nous lançons un appel à la population d’être vigilante. Elle doit faciliter les services de sécurité à trouver ces armes qui constituent déjà le danger. Si vous êtes en possession des engins de guerre, c’est mieux de le remettre entre les mains des chefs de base qui, à leur tour, vont les déposer aux autorités militaires les plus proches”, a exhorté Prince Muthengya, président de la société civile du quartier Mambango.
Loin de là, pendant ce temps, c’est un autre corps d’un homme âgé d’une vingtaine d’années qui a été retrouvé dans un hôtel en décomposition au quartier Kanzulinzuli.
Selon les sources officielles sur place, qui sont allées mener des enquêtes, l’infortuné aurait été tué par des inconnus. Son corps a été retrouvé sous l’un des lits dudit hôtel.
Face à la montée en flèche de la criminalité urbaine, la société civile à travers son président maître Pépin Kavotha, appelle les autorités compétentes à doubler les efforts pour dénicher des bandits armés inconnus qui insécurisent la population.
Pour rappel, un enseignant a été tué dans la même ville dans la nuit du samedi au dimanche dernier par des hommes armés inconnus. Cette situation est à la base de la paralysie d’activités scolaires dans tout le réseau éducatif ce mardi.

2025.3.4 Sud-Kivu : La Croix-Rouge inhume une vingtaine de corps, dont 17 victimes des explosions lors du meeting de l’AFC/M23
La Croix-Rouge a procédé ce 4 mars 2025 à Bukavu (Sud-Kivu) à l’inhumation de plusieurs victimes des violences récentes, dont 17 personnes tuées dans deux explosions survenues lors du meeting de l’AFC/M23 à la place de l’Indépendance.
Selon des sources de l’AFC/M23, 17 corps ont été enterrés, incluant 11 personnes mortes sur le coup et plusieurs autres blessés ayant succombé après leur évacuation vers les structures sanitaires. Toutefois, des divergences subsistent quant au lieu d’inhumation. Des témoins affirment que seuls 7 corps ont été enterrés au cimetière de Musigiko, tandis que les autres auraient été remis aux familles.
“Après la messe de requiem célébrée à l’hôpital général de référence de Bukavu, 7 corps ont été inhumés au cimetière de Musigiko. Les autres ont été récupérés par leurs proches”, témoigne une source locale.
Deux explosions ont frappé le meeting de l’AFC/M23 à Bukavu, provoquant un lourd bilan humain. Initialement, 11 morts et 65 blessés avaient été recensés, mais ce nombre n’a cessé d’augmenter, atteignant finalement 17 décès.
En parallèle, ce 4 mars, 10 autres corps de personnes tuées par balles dans la ville ont également été inhumés par la Croix-Rouge.

2025.3.4 RDC: dix morts dans des affrontements entre deux factions des miliciens wazalendo à Butembo
Au moins dix miliciens sont morts lors des affrontements qui ont opposé la nuit du lundi à ce mardi 4 mars, deux groupes des miliciens wazalendo à Butembo (Nord-Kivu), apprend ACTUALITE.CD de la société civile de Kimemi, l’une de quatre communes de la ville où ont vécu les affrontements. Selon notre source, ces combats à l’armes lourdes et légères ont opposé, entre 0 heures et 3 heures locales, le groupe installé au Mont Tabor, dans la concession de l’Université catholique du Graben (UCG) au groupe présent à quelque hauteur de là, à Mavina, dans le quartier de Malende. A en croire la société civile de Kimemi, c’est le groupe de Mavina qui a lancé un assaut contre la position de ceux de Tabor, en représailles à l’incendie, la veille, de leur campement.
La société civile de Kimemi avance un bilan de 10 miliciens tués de part et d’autre, et plusieurs blessés dispersés dans des structures sanitaires périphériques pour dissimuler le dégât humain de ces affrontements.
Ce mardi matin, les habitants ont croisé au corps quatre corps sans vie, des jeunes présumés miliciens du groupe de Mavina, abandonné entre le site de l’UCG et de la clinique universitaire de horizon. Des photos qui font le tour des réseaux sociaux montrent des jeunes ligotés avant d’être abattus.
Ces affrontements ont créé une panique dans le chef des habitants des quartiers environnants notamment Vutsundo, Vusenzera, Katsya, Vukondi et Nduko, surtout dans une ville où les populations s’inquiètent de l’avancée des rebelles du M23 vers leur entité.
La société civile de Kimemi parle des affrontements de trop entre ces deux factions des miliciens. Dans un communiqué parvenu à ACTUALITE.CD, Jackson Bwahasa note que leur “rivalité devient une menace permanente à la sécurité des populations des quartiers environnants ainsi que des malades des structures de la zone”. La société civile accuse les autorités “d’inaction et de laisser pourrir la situation” en observant impuissamment ces deux groupes s’affronter régulièrement dans la ville alors qu’ils sont censés, d’après la société civile, se retrouver sur la ligne de front.
La société demande aux autorités de les traquer, à l’Eglise catholique de les déloger de la concession de son université de l’UCG en vue de garantir la sécurité des habitants.
Jusque là, aucune autorité ne s’est prononcée à ce sujet.

2025.3.4 Beni : deux militaires tués et leurs armes emportés par des inconnus à Mambango
Deux soldats des Forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) ont été tués par des hommes non autrement identifiés à Mambango, quartier où se situe le plus grand camp militaire en ville de Beni, dans la commune de Bungulu, au Nord-Kivu. Les faits ont eu lieu dans la nuit du lundi à ce mardi 4 mars, rapporte Jean Baptiste Lisasa, chef dudit quartier.
C’est tôt le matin de ce mardi que les corps de ces soldats ont été retrouvés gisant au sol, renchérit cette autorité locale. Les corps des victimes portaient des traces d’armes blanches. Leurs armes ont été emportées.
“Nous avons entendu des coups de balles et le matin nous constatons la mort de deux militaires. Les traces des couteaux sont visibles sur les corps et personne ne sait identifier les auteurs de cet acte ignoble. Les corps des victimes ont été ramenés au camp militaire en attendant la suite des funérailles, alors que les armes sont sans trace. Des chargeurs garnis ont toutefois été abandonnés sur le lieu du crime”, a indiqué à ACTUALITE.CD, le chef du quartier Mambango.

2025.1.20 Goma : 23 présumés bandits à la base de l’insécurité arrêtés et présentés
Les services de sécurité ont présenté, ce lundi 20 janvier 2025, 23 présumés bandits capturés à Goma et ses environs la semaine précédente, dans le cadre des opérations “Safisha muji wa Goma”.
Ces présumés malfrats étaient munis de 3 armes à feu dont deux à lunettes, 4 chargeurs dont 3 garnis, du chanvre, un écran téléviseur, un marteau, des livres, une statue de la vierge Marie, des bougies, un chandelier, une croix de Jésus, deux sacs, deux sceaux, quelques vêtements, six birets, un mètre ruban, un panier, 4 téléphones, une trousse de clés, un pistolet à mastic et une paire de babouches, volés dans différents endroits de la ville.
Le maire de la ville de Goma, le commissaire supérieur principal Kapend Kamand Faustin, qui, lors de cette opération a dit reconnaître les efforts de la communauté sécuritaire et la contribution importante de la population dans la réussite de ces “exploits sécuritaires”, a encouragé les habitants de Goma à cultiver “le réflexe sécuritaire”, pour resserrer l’étau sur les entrepreneurs criminels.
Présents sur place lors de la présentation, le substitut du procureur et de l’auditeur militaire de Garnison, ont vite été chargés d’instruire tous les dossiers en présence, afin de l’organisation d’ici quelques jours, d’une série d’audiences publiques punitives et pédagogiques.
Le maire a, chemin faisant, restitué quelques biens volés aux propriétaires qui étaient sur place. Reconnaissant eux aussi les efforts palpables des autorités dans la restauration de la sécurité dans la ville, ces habitants ont salué cela, encourageant par ailleurs la communauté sécuritaire à maintenir le cap.

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